Dix sculptures de 2,50 m environ, en bois de chêne usé et poli par 130 ans de cave
à charbon, lent passage du temps...
Assemblées sur des socles en métal par des écrous borgnes de hublots en bronze.
À leurs pieds des ex-votos en piqués sous verre.
Vous ne les avez jamais vues, vous ne les connaissez pas.
À peine sculptées, ces ombres s'avancent... vous regardent.
Mais faites le tour, allez voir l'autre côté, traversez le miroir, aussitôt, les couleurs explosent.
Les silhouettes se chargent de leur histoire. À chacune son bagage, à chacune son passé,
son itinéraire, ses douleurs, ses joies...
À chacune son errance.
Voyages, abandon.
Chaque être est un miroir qui reflète son passé, il faut parfois faire un détour pour l'apercevoir.
Un aventurier n'enterre pas ses parents
est une installation dédiée aux migrants venus de l'Afrique subsaharienne par le désert
et la mer, un témoignage plastique de l'épopée contemporaine de femmes
et d'hommes courageux.
Ce thème s'inscrit dans la continuité d'autres sculptures ou installations que nous avons réalisées sur des sujets qui nous tiennent à cœur en tant que citoyennes du monde.
Artistes engagées, nous nous devons de sensibiliser
le public sur ce sujet qui nous alarme : les migrations clandestines.
Cette installation a donc été créé pour s'adapter à des espaces divers, dédiés ou non à l'art : musées, galeries, théatres, lieux public ou associatifs.